Mission Loup

SYNTHÈSE

Loup et chien 2

 

Au travers de ce dossier, vous avez pu bénéficier d'une vision globale et approfondie du canidé en Suisse, qu'il soit domestique ou sauvage. Nous avons passé en revue son fonctionnement, ses moeurs, le danger qu'il pourrait représenter pour l'humain et, surtout, mis en lumière les nombreuses erreurs commises par l'humain, leurs conséquences et les éventuelles solutions pour tenter de les éviter ! Ce coup de pied dans la fourmillère était nécessaire, tant les faits et la réalité sont ignorés, éludés. En ce qui concerne les relations humain/canidé, la couverture médiatique et politique concernant le chien est très faible voire inexistante alors que celle du loup est tapageuse et, très souvent, orientée. Les vraies problématiques ayant été clairement mises en lumière dans ce dossier, nous pouvons donc constater à quel point ce déséquilibre est préjudiciable voire dangereux. Nous pouvons même avancer le mot "irresponsable" quand on parle de propos tenus par des personnalités politiques, qui sont censées être au fait des vraies censés être basés sur des faits avérés et issus de sources scientifiques existantes. Et non sur des opinions ou croyances personnelles, à contrario totalement éloignées de la réalité. 

Avec tous les professionnels et personnes ayant participé à l'élaboration de ce dossier, nous avons à coeur de mettre l'accent sur certains points précis, de manière générale. Nous souhaitons qu'ils bousculent les consciences, fassent réfléchir afin de permettre aux mentalités et visions d'évoluer. Nous les avons donc résumés dans cette synthèse, en espérant qu'ils mèneront à une réflexion en profondeur en ce qui concerne nos rapports aux canidés, au vivant en général et à la nature.

1. La nature est incontrôlable, non modifiable, elle sera toujours le seul maître à bord ! Il serait grand temps de cesser de vouloir la commander ou la soumettre mais surtout d'espérer que nous pourrons la changer, l'adapter à notre façon de penser, de faire ou de vivre. En restant dans ces vieux carcans désuets, dans cet espoir totalement vain, nous pouvons avoir au moins une seule certitude : il en ressortira, systématiquement et constamment, une frustration, qui ne cessera de croître face à l'impossibilité de trouver des solutions définitives à des conflits/problèmes totalement inéluctables, provenant de phénomènes 100% naturels. 

Nous devons avoir pleinement conscience que tout ce que nous inventons, toutes les solutions que nous mettons en place, ont une durée de vie limitée, la nature et le vivant étant en constante évolution ! 
Crues, inondations, avalanches, gel, maladies, grêle, foudre, sécheresse, pertes de récoltes ou d'animaux d'élevage, mortalité, longue est la liste de tous les phénomènes naturels sur lesquels nous n'avons pas ou peu de prise et qui seront toujours de la partie, qu'on le veuille ou non. Deux mots manquent souvent dans notre société actuelle : résilience et humilité. La première permet d'accepter ce que nous ne pouvons changer, de s'adapter plutôt que de combattre l'inéluctable, en enchaînant alors, très logiquement, les échecs et les frustrations. La seconde est là pour nous garder à la place qui est la nôtre, une espèce parmi des millions d'autres, en ne surestimant pas nos capacités ni nos pouvoirs, qui sont somme toute très petits face à Mère Nature. 

2. La connaissance est le point d'ancrage, la seule possibilité qui nous est donnée, à nous humains, d'apprendre, d'avancer, d'évoluer et de trouver des solutions. Aujourd'hui, en 2024, nous avons à notre portée, au travers de bibliothèques (réelles ou online) et d'internet, une montagne de sources disponibles, sous forme d'ouvrages et d'études officiels & reconnus. Nous bénéficions d'une chance inouïe, celle de pouvoir mieux connaître et comprendre la nature, le vivant, au travers de la biologie, l'éthologie, la psychologie, la médecine, entre autres. La science a, en effet, permis d'obtenir des avancées majeures dans ces domaines, depuis des décennies. Il est désormais possible de tordre le cou aux croyances, aux légendes, de mieux comprendre et cerner une espèce, son fonctionnement, ses comportements. Et ceci y compris à l'intérieur de la nôtre propre.   

Cependant, et c'est là le paradoxe à intégrer, même si la science, au travers de recherches nécessaires, permet de les faire progresser, nos connaissances actuelles ne mettent en lumière qu'une infime partie de tous les mécanismes, les liens, les relations et les fonctionnements de nos écosystèmes, de la biodiversité et du vivant ! Contrairement à ce que nous pensons, nous sommes donc loin de tout savoir, de tout comprendre ni maîtriser. L'évolution constante du vivant ne permettant aucune certitude, elle doit nous pousser à constamment nous remettre en question, à approfondir, à apprendre, à comprendre et à se former ! La recherche d'informations et de sources doit se faire sur des supports officiels (ouvrages/études, plateformes spécialisées, cours et formations, y compris continues, etc.) et non sur des réseaux sociaux, où la désinformation règne en maîtresse absolue et où les opinions personnelles, comme seule et unique vérité, lui font la courte échelle. 

La nature et le vivant nous apprendront toujours quelque chose, pour peu que nous soyons ouverts d'esprit et que nous possédions une capacité d'adaptation. A l'heure de prise de décision sur tout ce qui touche à ces domaines, il est obligatoire de baser nos décisions sur tous les éléments scientifiques déjà en notre possession, tout en gardant bien à l'esprit les deux points d'ancrage qui viennent d'être énumérés et expliqués. Sans cela, il y a fort à parier que les pressions ne cesseront d'augmenter et qu'aucune solution ne trouvera jamais grâce aux yeux de ceux refusant d'accepter le fonctionnement, inéluctable, de la nature !

 

Aujourd'hui, plus que jamais au vu de l'état alarmant de la planète et de la biodiversité, nous avons besoin de 

 

 

 

Notre rapport aux canidés, sauvages ou domestiques, ainsi qu'aux animaux en général doit également se baser sur la connaissance, la compréhension, le respect et envers les animaux en général. Mieux les connaître, les comprendre, s'adapter à leurs besoins, leur mode de vie et communication revête n

 

 

 

La connaissance ainsi que la continuelle recherche En ce qui concerne les canidés, autant sauvages que domestiques, mais aussi la nature en général, la connaissance et la nécessité de perpétuellement chercher à s'informer, à se remettre en question et se former, sont les clés, sans aucun doute. 

 

Dans nos relations avec le canidé et les animaux en règle générale, la connaissance et la formation (personnelle et/ou professionnelle) afin de continuer à apprendre, se perfectionner et appliquer les meilleures techniques/comportements, sont les clés principales. Nous pouvons ainsi éviter les erreurs à tous les niveaux, comme nous vous l'avons démontré à maintes reprises dans de dossier. La connaissance permet aussi de  ! Nous l'avons démontré à maintes reprises, que ce soit pour lutter contre des peurs & croyances ancestrales, pour améliorer la condition de vie de nos compagnons ou encore pour éviter les incidents/accidents. 

 

 

 

 

 

 

 

Ce ne sont pas les diplômes qui définissent la valeur d'une personne mais bien sa capacité à vouloir apprendre, comprendre, à chercher, à approfondir, à s'adapter et à se remettre en question, encore et toujours. La nature nous enseigne donc beaucoup si on est disposé à ouvrir  

 

Nous avons tous cette possibilité, en évitant de tomber dans le piège des réseaux sociaux, 

 

nous apprenons durant toute une vie, avec la nécessité de continuer , d'avoir une maîtrise sur ce qui nous entoure, c'est une réalité. Nous devons le reconnaître : nous ne saurons jamais tout sur tout, les recherches, études et approfondissements doivent impérativement continuer et être pris en compte. Toute décision doit être prise en tenant compte de ces faits incontestables et en nous basant sur les avancées et découvertes de la science, dans tous les domaines. 

arie pas nos plans. , qui Toute décision prise sans tenir compte de la science, des avancées et connaissances déjà acquises, seront, à n'en pas douter, synonyme de probables échecs et de frustrations. IMalheureusement, aujourd'hui, les décisions se prennent dans les sphères politiques majoritairement et sont issues d'orientations, de méconnaissance des sujets et agrémentées de 

 

qui se prend aujourd'hui doit se baser exclusivement sur les connaissances scientifiques acquises, ne doit pas se baser sur des projections ou des opinions personnelles, encore moins sur des pressions basées sur une non acceptation du fonctionnement de la nature

 

Nous ne pouvons donc tout comprendre, tout savoir et  La pensée, trop répandue, que nous avons tout compris, que noL'humain pense, bien trop souvent, avoir une vision globale, tout sa Il serait d'ailleurs judicieux de ne pas s'en servir que quand cela nous arrange mais bien de baser nos décisions sur ce qui est déjà disponible et prouvé.

 

 en théorie mais aussi en pratique, ces deux méthodes étant indissociables, complémentaires.

 

t  avant la prise de toute décision.es solutions aux problèmes engendrés par la nature et la faune sauvage ne sont pas miraculeuses, devront systématiquement être réétudiées, réévaluées et adaptées aux divers changements, à tous les niveaux. La conn




, à méditer, Il est urgent de Nous devons impérativement approfondir nos connaissances en ce qui concerne les animaux qui nous entourent, domestiques et sauvages. Cela passe par l’intégration, dans notre conscient, de la différence existante entre leur fonctionnement, leurs besoins, leur communication et les nôtres. Mais il convient également d’appliquer les comportements adéquats, connaître et respecter l’animal, les signes qu’il communique afin de pouvoir interagir au mieux et éviter les incidents.

LOUP

Nombre de pays développés vivent avec des prédateurs représentant un danger hautement supérieur au loup. Il y est fait un grand travail d'information auprès de la population, dès son plus jeune âge, que ce soit dans le milieu familial ou scolaire. Les comportements sont appris et très majoritairement appliqués, au travers de règles simples, d’explications claires et de panneaux. Par exemple, dans les zones possédant des ours (grizzly, kodiak), des mesures sont prises au travers de guides, de miradors et diverses méthodes de prévention et d'intervention. Bien sûr, même avec la meilleure volonté du monde, nous ne pourrons jamais empêcher certains de ne pas suivre les règles, d'aller camper sans tenir compte des consignes impérieuses concernant la nourriture ou les zones à éviter, d'adopter des comportements stupides et inadaptés ou de ne pas prendre en compte l'imprévisibilité de la nature et du vivant. Il est donc judicieux de se rendre compte qu'en Suisse, avec le loup n'ayant jamais commis d'impair jusqu'ici et des passages rares d'ours marsicains, nous ne sommes aucunement en situation de haute dangerosité ni reconnue comme tendue ou problématique. Malgré cela, il est obligatoire d'apprendre à se comporter correctement avec la faune sauvage, de connaître les gestes à faire ou à ne pas faire et à connaître le fonctionnement de tous nos animaux indigènes ! Premièrement car nous leur devons le respect et, deuxièmement, pour éviter des incidents qui seraient dus à une erreur humaine, évitable.

Le loup n'est pas, aujourd'hui en Suisse, le plus grand danger pour la population, en ce qui concerne son intégrité physique. Les faits sont clairs, sans détour et il existe, de plus, une meilleure connaissance donc des possibilités d'éviter les incidents ! Nous pouvons reconnaître que la pression et le stress ressentis par les éleveurs peut avoir une influence sur le bien-être psychologique, il serait faux et mensonger de le nier. Mais ce dossier ne se basant que sur la dangerosité pour l'être humain, en termes d'incidents/morsures, nous ne rentrerons pas en matière sur ce thème. Nous préciserons tout de même que bien d'autres causes sont responsables, en-dehors du loup, des problèmes pesant sur le moral des agriculteurs aujourd'hui, principalement dues au fonctionnement de notre mode sociétal.

Au niveau médiatique, le sujet du loup est, bien trop souvent, exploité sous le jour de la polémique, avec des publications et des prises de paroles, notamment de politiciens, volontairement anxiogènes, orientées mais loin d'être toujours basées sur des faits vérifiés. Tout cela prend bien trop de place et cache, comme vous l'avez désormais découvert, les réelles problématiques du canidé en Suisse ainsi que leurs graves conséquences pour l'humain, notamment les enfants ! Nous sommes donc intransigeants sur ce point : bien que l'émotionnel ait sa place et une certaine légitimité dans les débats, il ne doit, en aucun cas, les diriger, faisant alors oublier le factuel, le rationnel et, surtout, la réalité ! La population suisse a le droit d'obtenir des informations claires sur les risques encourus et les politiciens/chefs de l'État ont donc le devoir de les leur fournir, avec transparence, éthique et professionnalisme ! Il serait donc souhaitable qu'avant de prendre position, ces derniers s'informent eux-mêmes auprès de tous les spécialistes concernés tels les scientifiques & les biologistes de différents horizons (non pas seulement d'un seul service), les éthologues, les vétérinaires et les éducateurs, entre autres. Il est important que toutes les données soient rassemblées, évaluées et prises en compte, dans l'optique de prendre la meilleure décision possible. À voir ce qui se passe actuellement, c'est malheureusement loin d'être le cas ! La population est maintenue dans l'ignorance voire orientée, de vieilles méthodes politiques qui nuisent grandement à la recherche de solutions et à une gestion adéquate des vrais problématiques.  

Oui le loup peut attaquer défensivement (voire offensivement dans certaines circonstances bien précises et détaillées), comme tout animal ou être vivant. Non le risque zéro n'existera jamais, avec lui mais aussi la nature, ce qui montre l'absolue nécessité de mieux connaître son fonctionnement ainsi que les comportements à appliquer envers lui. L'objectif premier est donc de passer ces connaissances de manière approfondie, dans les écoles (ateliers, conférences) et auprès de la population voire au départ de randonnées, avec des panneaux didactiques, comme cela se fait au Parc National ou dans d'autres pays. Plus l'information avérée, objective et scientifique circule et plus nous pourrons éviter tout type d'incident. Une coexistence humain/prédateur est totalement possible, les faits le montrent très clairement, depuis des décennies en Suisse mais aussi dans nombre de pays voisins, dont certains possèdent des loups depuis toujours. Si la peur peut être légitime, elle doit alors servir à s'informer, à approfondir le sujet, à se cultiver afin de mieux comprendre et agir en conséquence. Nous conseillons à toute personne ayant une peur du canidé de suivre des cours de désensibilisation, cela lui sera on ne peut plus bénéfique dans sa vie quotidienne, surtout avec plus de 550'000 chiens en Suisse. Mais toute autre utilisation de la peur est purement néfaste et inutile 


CHIEN

Malheureusement, nous déplorons que trop peu de choses sont, aujourd'hui en Suisse, mises en place en ce qui concerne la gestion des animaux domestiques, et surtout le chien et le chat. Des cours sont mis en place, puis supprimés, chaque canton peut agir comme il l'entend, c'est un flou artistique assez indigne d'un pays comme le nôtre ! Car, finalement, un animal est le même à Sion qu'à Zürich, soit dans tout le pays ! Des cours théoriques & pratiques devraient être obligatoires, une formation exigée pour obtenir un chien et cela pas seulement pour les nouveaux propriétaires mais pour tous ceux ne possédant pas un diplôme ou brevet dans le milieu animalier (vétérinaire, aide-vétérinaire, gardien d'animaux, éducateur canin, éleveur, FSIFP, etc.). Le monde canin, les connaissances scientifiques et comportementales, la gestion de l'éducation, de l'alimentation, des premiers secours évoluent constamment, on ne peut pas s'appuyer sur "j'ai déjà eu un chien par le passé" pour estimer des connaissances et des compétences d'un propriétaire. La Confédération se devrait de réagir clairement, que ce soit pour le bien-être du chien que pour la sécurité de la population. 

Le mauvais comportement des propriétaires en balade, ne respectant pas les autres usagers, les demandes, les panneaux et les consignes (ou le simple bon sens...), devraient être soumis à des amendes et, en cas d'incident, à la prise en charge de l'intégralité des frais engendrés, médicaux et judiciaires. Et cela surtout dans le cadre des dérives constatées sur les estives, aux alentoures des troupeaux ! Bien que la loi soit claire à ce sujet (chaque propriétaire est entièrement responsable de son chien), le message ne passe pas ou mal, ce qui conduit à des situations très pénibles au quotidien : refus d'attacher son chien, de le tenir, affirmation du droit d'aller et de faire comme on l'entend avec son chien, maîtrise incomplète voire absente de son chien, etc.). 

Nous insistons sur un point central : la maltraitance ne se résume aucunement à frapper ou enfermer son animal dans une cabane de jardin, loin de là. Ne pas connaître le fonctionnement/les besoins/la communication de l'animal, ne pas le socialiser, limiter ses sorties, l'enfermer dans un appartement à vie sans possibilité de sortir (chat) ou dans une cage non adaptée à ses besoins (lapins, cochons d'inde, hamster) est déjà une forme, parfois lourde, de maltraitance ! L'anthropomorphisme, soit l'art de considérer l'animal comme un humain, conduit à de très graves problèmes, autant physiologiques que psychologiques. En voulant trop humanisé un chien, en le traitant comme un enfant humain, à v

 Mais il est clair que notre bon sens doit aussi nous faire reconnaître, de manière générale, que le risque zéro n’existera jamais, surtout en ce qui concerne la nature et le vivant. Faire de la peau de phoque en montagne, monter dans une voiture, prendre l’avion, pratiquer l’escalade, faire du sport, descendre une pente à vélo, sortir un matin de gel ou rentrer sous un orage sont des situations quotidiennes, fréquentes et qui comportent des risques d’accident très élevés, en termes de probabilité ! Le risque concernant le prédateur sauvage en Suisse est, comme nous l’avons vu, extrêmement faible, de l’ordre de 0,0000001% ! Si nous estimons qu’il est impossible de le gérer, 

intolérable, il conviendrait alors de cesser toute activité comportant un risque plus élevé et rester sagement couchés dans nos lits. Dès lors, l’estimation des probabilités est obligatoire pour éviter la surenchère, les peurs infondées et leurs transmissions car elles n’amènent pas de solutions et, comme vous l’avez constaté, aggravent les problèmes (mauvais comportements, réactions etc.).

Dans le milieu du canidé domestique, il est évident que les propriétaires de chiens doivent prendre leurs responsabilités, en ce qui concerne la connaissance la plus approfondie possible et la maîtrise de leur compagnon, dans les lieux publics, dans la nature et vis-à-vis des autres usagers, congénères et de la faune sauvage. Mais aussi afin de procurer au canidé domestique les conditions de vie dont il a besoin pour être équilibré, ce qui a une grande importance dans le comportement du chien.

Lorsque le thème de la dangerosité d’un animal, qu’il soit domestique ou sauvage, ou d’un individu surgit, il conviendra alors de systématiquement adopter une vision globale de la situation, selon les divers critères, circonstances et le contexte réel, au moment de l’évaluation. Les retours dans le passé, les comparaisons douteuses, la généralisation ou encore des visions alarmistes voire extrémistes, n’apportent aucune solution et ont le défaut de produire l’effet contraire, soit de cacher le vrai problème. C’est hautement préjudiciable et contreproductif.

Nous tenons à relever un fait assez paradoxal : le chien vit parmi nous depuis des dizaines de milliers d’années mais c’est la problématique du loup qui a déclenché une prise de conscience, pas encore globale certes, concernant le manquement de connaissance envers les canidés. Alors que, dans la réalité, ce manque n’engendre de réels problèmes qu’avec le chien domestique ! Et le vrai responsable, en toile de fond, n'est autre que l’homo sapiens.

La présence du loup est donc une réelle occasion d’apprendre les comportements adéquats à adopter envers tout canidé, tout espèce sauvage. La coexistence ne se fait pas autrement, entre humains ou avec des animaux. Nous devons avoir pleinement conscience que des adaptations sont toujours obligatoires avec le vivant. La présence du prédateur sauvage est donc, en cela, un point positif, menant à une attitude saine et non pas une corvée, un drame à alimenter avec des théories farfelues, venues d’un autre temps.

En conclusion : apprenons à connaître les canidés, domestiques et sauvages, leur fonctionnement, les bons comportements à adopter en leur présence et respectons des règles simples, dans notre vie quotidienne et nos loisirs. Et gardons toujours à l’esprit que tout ce qui touche à la nature, espèces animales ou phénomènes, peut représenter un danger pour l’humain, qui demande d’avoir des connaissances et de la vigilance, constamment !

Date de dernière mise à jour : 14/07/2024